top of page

Né en 1965.

Vit et travaille à Barcelone.

Formation: 

Parson School of Design de New York, bachelor of fine art, mention photographie.

Rhode Island School of Design, maitrise en architecture paysagère

Istituto Europeo di Design à Milan, design industriel.

Les photographies de Gaston Bertin ne transforment pas la réalité en images mais au contraire transforment les images en réalité. Les abstractions colorées de Bertin sont le résultat de la prise de vue de collages de papier faits à la main, et d'une mise au point qui a été flouté de manière à effacer la surface et la matérialité de la chose photographiée. Comme l'a écrit le critique new-yorkais Vince Aletti dans The Village Voice: «Il ya quelque chose à la fois rétro et futuriste à leur sujet, comme si tombées du mur d'un set de comédie de science-fiction des années 60 ».

Les derniers travaux de Gaston Bertin sont des photos-sculptures, assemblages d'images qui tentent de se connecter les unes aux autres mais dont l'apparence reste décalée... des tentatives d'échecs volontaires.

L'artiste a longtemps réalisé ses propres tirages d'après des négatifs 35mm. Il utilise à l'heure actuelle un appareil photo numérique mais continue de faire réaliser des tirages argentiques sur papier photo. A partir d'un fichier, le papier est exposé aux faisceaux rouge, vert et bleu d’un agrandisseur numérique, le papier photosensible est ensuite, développé, lavé et séché. L'agrandisseur le plus communément utilisé est le Durst Lambda d'où la dénomination "tirage Lamda".

Bertin contre-colle ensuite ses tirages sur un support en "Formica" qui est lui-même contre-collé sur des modules en bois.

Gaston Bertin explique son travail dans ces termes:
" La photographie est une fausse vérité qui décontextualise ses sujets: en regardant une photographie, le spectateur peut avoir le sentiment de voir une réalité tangible mais il restera étranger aux circonstances dans lesquelles la photo a été prise. Plus une photographie apparaît réelle, plus le soupçon d'un mensonge devrait survenir. Une photographie dont la tentative n'est pas une représentation directe de la réalité n'aura pas cette ambiguïté. La vérité est subjective, quand il n'y a aucune intention de vérité, l'inconnu peut se révéler. Faire de l'art c'est créer une réalité qui est inconfortable, ambiguë .... Et finalement belle .... "

bottom of page